Pour les pationnés de la marque Triumph voici une petite piqûre de rappel, avec ces débuts en 1902 jusqu’en 1983 et enfin son retour en 1990 avec le succès qu’on lui connait (Triumph Spirit)
1902 : Originaire d’Allemagne, Siegfried Bettman commence à produire les motos Triumph (un nom choisi pour sa consonance britannique et pour pouvoir être compris partout en Europe) dans la Much Park Street de Coventry, avec l’aide de l’ingénieur en chef Maurice Schulte dont l’expertise est à l’origine de la toute première moto Triumph, un modèle de 2,5 cv et de 240 cm³.
1907-1914 : Déterminé à prouver la fiabilité et la vitesse de ses produits, Triumph honore ses engagements au TT de l’Île de Man. En 1908, une Triumph de 476 cm³ pilotée par jack Marshall l’emporte dans la catégorie monocylindre en établissant le record du tour à 68 km/h. Il s’agit de la première victoire d’une moto dont le cadre et le moteur ont été conçus par le même fabricant
1918 : Lors de la Première Guerre mondiale, plus de 30 000 monocylindres Triumph modèle H sont fabriquées pour les alliés dans une deuxième usine de production installée dans la Priory Street de Coventry. La moto était si fiable que les pilotes envoyés au combat l’appelaient affectueusement « Trusty Triumph » pour sa fidélité à toute épreuve.
1922-1929 : La première voiture Triumph apparaît en 1923. vendue au prix de 230 €, elle est équipée d’un moteur de 1,4 L conçu par Harry Ricardo. fort de ce succès, Ricardo conçoit plusieurs moteurs pour motos. c’est à cette période qu’apparaissent deux nouveaux modèles : la LS, une moto de 350 cm³ à soupapes latérales, et le modèle P, une monocylindre de 500 cm³ à soupapes latérales.
1929-1936 : Avec une production annuelle atteignant 30 000 machines à la fin de la décennie, les immatriculations de motos britanniques enregistrent un record qui restera inégalé pendant vingt ans. Le crash de 1929 oblige la société à adopter une nouvelle stratégie, avec pour résultat la création de dix-huit nouveaux modèles en 1934.
1936 : Edward Turner est embauché comme directeur général et directeur de la conception. cet ingénieur de renom inspire et encourage la poursuite du développement de Triumph. Turner contribue également à l’introduction des moteurs bicylindres parallèles, griffe de Triumph, que l’on retrouve sur la Speed Twin, la Thunderbird et la Bonneville.
1956 : Avec une vitesse moyenne de 344 km/h, le record de vitesse au sol est pulvérisé par Johnny Allen sur les Salt Flats de Bonneville. Il n’est donc pas étonnant que le nom donné au bicylindre 650 le plus incontournable de Triumph, la Bonneville T120, ait été attribué en reconnaissance à l’exploit d’Allen. Les années qui suivent, l’étiquette « Moto la plus rapide du monde » est apposée sur tous les roadsters Bonneville.
1983 : Pas de logo. Pas de société. La coopérative ouvrière s’effondre et Triumph Motorcycles (Meriden) Ltd fait faillite. L’homme d’affaires John Bloor achète les droits du nom Triumph et constitue une équipe qui étudie la viabilité de la production des motos Triumph.
1990 : C’est véritablement surpris que le public du Salon de la moto de Cologne assiste au retour de Triumph avec la Daytona 750 & 1000, la Trident 750 & 900 et la Trophy 900 & 1200. Le succès est immédiat; à Hinckley, en 1992, la production est passée à 5 000 motos par an.
2012 : Le succès engendre le succès ; le nom de Triumph continue à faire frissonner les motards du monde entier. avec une production annuelle dépassant les 50 000 unités, on assiste comme jamais auparavant au lancement de nouvelles motos toujours plus incroyables, dans des secteurs toujours plus excitants.